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Pour voir la suite de l’enquête de Cash Investigation ???? https://bit.ly/CashArgentFacile Argent facile : les fausses promesses des influenceurs 4 avril 2024 Philippe est tétraplégique. En dix ans, il affirme avoir perdu 600 000 euros dans les paris sportifs en ligne. Pour "Cash Investigation", il raconte comment il a été choyé et poussé à jouer, notamment par le service VIP de Betclic. Philippe (son prénom a été modifié) a 38 ans et il est tétraplégique à la suite d'un accident de la route survenu il y a vingt ans. Il a reçu une indemnité de son assurance mais en l'espace de dix ans, il en a dépensé la moitié dans les sites de paris : 340 000 euros chez Betclic et 270 000 euros chez Winamax, "l'équivalent d'une maison", constate-t-il. Comment expliquer ces dépenses inconsidérées ? "Il y a le côté où on est un petit peu poussé. Avec les fameux bonus, les cadeaux...", explique-t-il. "Si on est joueur comme moi, on reçoit toutes les semaines un petit coup de fil, 'comment ça va ?' Et après il te dit, 'je t'ai crédité un bonus de 250 ou 500', ou 'tu mets 500, je te donne 500'." Philippe raconte qu’un salarié de Betclic l'appelait chaque semaine, lui promettant des "cadeaux". Dont Philippe assure avoir profité : "Il y a eu une place de foot au Vélodrome de Marseille pour le match France-Albanie à l'Euro. Quand j’ai regardé le prix, c’était 2 500 euros ! Et puis un jour, je leur ai même fait payer une facture chez Leroy Merlin parce que je rénovais un studio. Je leur ai dit 'vous voulez me faire plaisir pour mon anniversaire ? J'en ai pour 1 300 euros à peu près chez Leroy Merlin'. Et ils ont payé." Mais que représentent 1 300 euros pour lui ? "Une semaine de paris !" Les clients VIP : gros joueurs mais surtout... gros perdants ! Philippe était probablement, pour l'opérateur de paris en ligne, un client à choyer tout particulièrement... En effet, les parieurs sont classés par catégories : au sommet se trouvent les clients les plus importants, les VIP, ceux que l'on dorlote. Selon un salarié du service clientèle de Betclic, il ne s’agit pas seulement des plus gros joueurs, mais "des plus gros perdants, ceux qui rapportent le plus d'argent à Betclic. C'est un service client plus poussé, vous êtes avec les vrais accros". Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de l’Autorité nationale des jeux, a bien conscience de l’existence de ce système des paris gratuits et des services VIP des opérateurs : "On achète le joueur puisqu'à travers ses paris gratuits, on lui donne l'impression que parier ne coûte rien." Et elle s'inquiète : "On mesure l'impact potentiellement négatif que ces services VIP peuvent avoir sur des joueurs fragiles. Le service VIP, c'est la quintessence du modèle économique des opérateurs." "Tout ça, c'était du vent !" Philippe considère-t-il qu'il était addict aux jeux lorsqu'il "brûlé" ses 600 000 euros ? "Oui, on peut dire ça. Le pari sportif, oui." Selon une étude de l’Observatoire des jeux publiée en 2020, les joueurs excessifs représentent 39% du chiffre d’affaires des opérateurs de paris en ligne. Au vu du montant de ses pertes, de sa fréquence de jeu et de son état psychologique, Philippe présente toutes les caractéristiques de ce profil de joueur excessif. Et Betclic, comme tous les sites de paris, a l’obligation de l'identifier comme tel, et de le limiter à jouer. Pourtant, c’est le contraire qui se serait passé. Selon Philippe, aucun interlocuteur ne semble jamais l'avoir mis en garde sur les risques et les conséquences potentiellement dévastatrices de ses paris : "J'ai dû parler à quatre chargés de clientèle chez Betclic, et aucun ne m'a dit d'essayer de faire autre chose." Philippe est convaincu que le service VIP de Betclic connaissait son état : "Je leur ai tout raconté. Ils rentrent dans la vie personnelle. Et c'est là où ça me fait de la peine. Pendant un an, deux ans, trois ans, on parle, on se confie, et on se dit qu'il y a une complicité avec la personne... Et en fait, tout ça, c'était du pipeau, du vent ! Je ne sais pas, il n'y a pas de mots." Philippe a depuis arrêté de jouer, son compte chez Betclic a été définitivement fermé. En France, 4 millions de personnes parient chaque année, quatre fois plus qu’il y a dix ans. En 2022, le montant des sommes perdues par les joueurs a atteint 1,4 milliard d’euros. Betclic a décliné les demandes d’interview de "Cash Investigation". Toutes l'actualité de Cash Investigation http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/ https://www.facebook.com/cashinvestigationfrance2 Twitter: @cashinvestigation

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20 journées depuis

Pour voir la suite de l’enquête de Cash Investigation ???? https://bit.ly/CashArgentFacile Argent facile : les fausses promesses des influenceurs 4 avril 2024 Connaissez-vous le "copy trading" ? C'est la promesse d'argent facile promue par l'influenceur Marc Blata. Élise Lucet s'est rendue à Dubaï pour l'interviewer. Lui, et d'autres influenceurs, multiplient les vidéos pour inciter leurs abonnés à parier sur des produits financiers spéculatifs très risqués (Forex, Cryptomonnaies) en empochant, au passage, une commission. Pour gagner, il suffirait d’investir une somme d’argent puis de "copier" les positions financières envoyées par l'influenceur. Sauf que certains abonnés vont beaucoup trop miser et perdre parfois jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'euros. 8 personnes sur 10 qui font du "copy trading" perdent de l'argent. Marc Blata est cité dans deux procédures judiciaires ouvertes par le parquet de Paris à la suite de plaintes déposées par un collectif de 150 personnes pour escroquerie en bande organisée et abus de confiance. Retrouvez-nous aussi sur : ► France.tv : https://www.france.tv/ ► Facebook : https://www.facebook.com/francetv ► Instagram : https://www.instagram.com/france.tv/ ► Twitter : https://twitter.com/FranceTV ► Tiktok : https://www.tiktok.com/@france.tv #marcblata #Interview #CashInvestigation

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Replay Le débat Argent facile : les fausses promesses des influenceurs - Cash investigation 4 avril 2024 Les influenceurs Laurent Billionaire, Marc Blata ou Julien Bert, sont suivis par des millions de personnes et ont multiplié les vidéos pour convaincre leurs abonnés de parier sur des produits financiers très risqués. Cette pratique du nom de "copy-trading" est un jeu d'enfant à première vue : il suffirait d'investir une somme d'argent, puis de "copier" les positions financières envoyées par ces influenceurs. Chaque année, des milliers de Français se font avoir. Enquête à Dubaï sur les petits génies de la finance qui se cachent derrière ce business d'une efficacité redoutable. Plusieurs plaintes ont été déposées contre Marc Blata pour escroquerie et abus de confiance. D'autres petits malins sont devenus des pros de la vente pyramidale, un système frauduleux bien huilé.

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Replay Argent facile : les fausses promesses des influenceurs - Cash investigation 4 avril 2024 Les influenceurs Laurent Billionaire, Marc Blata ou Julien Bert, sont suivis par des millions de personnes et ont multiplié les vidéos pour convaincre leurs abonnés de parier sur des produits financiers très risqués. Cette pratique du nom de "copy-trading" est un jeu d'enfant à première vue : il suffirait d'investir une somme d'argent, puis de "copier" les positions financières envoyées par ces influenceurs. Chaque année, des milliers de Français se font avoir. Enquête à Dubaï sur les petits génies de la finance qui se cachent derrière ce business d'une efficacité redoutable. Plusieurs plaintes ont été déposées contre Marc Blata pour escroquerie et abus de confiance. D'autres petits malins sont devenus des pros de la vente pyramidale, un système frauduleux bien huilé.

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Toute l'actualité de Cash Investigation : http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/ Argent facile : les fausses promesses des influenceurs - Cash investigation 4 avril 2024 Les influenceurs Laurent Billionaire, Marc Blata ou Julien Bert, sont suivis par des millions de personnes et ont multiplié les vidéos pour convaincre leurs abonnés de parier sur des produits financiers très risqués. Cette pratique du nom de "copy-trading" est un jeu d'enfant à première vue : il suffirait d'investir une somme d'argent, puis de "copier" les positions financières envoyées par ces influenceurs. Chaque année, des milliers de Français se font avoir. Enquête à Dubaï sur les petits génies de la finance qui se cachent derrière ce business d'une efficacité redoutable. Plusieurs plaintes ont été déposées contre Marc Blata pour escroquerie et abus de confiance. D'autres petits malins sont devenus des pros de la vente pyramidale, un système frauduleux bien huilé.

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Replay Energie, covid : les profiteurs de crise - Cash investigation 22 février 2024 Lorsque le prix de l'électricité bondit ou que le système de santé subit les assauts du covid, il y a de très nombreux perdants mais aussi quelques grands gagnants. Enquête sur ces profiteurs de crise. Depuis la libéralisation du marché, plusieurs dizaines de fournisseurs d'électricité sont apparus pour concurrencer EDF et certains d'entre eux n'ont pas hésité à spéculer et à empocher des millions d'euros. La journaliste Claire Tesson a passé au crible les méthodes des courtiers prêts à tout pour vendre des contrats d'électricité. Le covid a provoqué un ralentissement de l'économie. Mais il a aussi fait les affaires des laboratoires d'analyse médicale. Des fonds d'investissement français et étrangers sont devenus actionnaires d'un des plus gros labos français. Une opération qui va coûter cher aux salariés et aux patients.

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2 mois depuis

Replay débat Travail de malade, malade du travail - Cash investigation 25 janvier 2024 Tomber malade à cause de son travail est une réalité qui concerne chaque année des dizaines de milliers de Français mais ils sont nombreux à être ignorés par les entreprises. L'équipe de "Cash Investigation" a fait le calcul : en 10 ans, plus d'un million de personnes ont demandé une reconnaissance de maladie professionnelle et près de 450.000 d'entre eux se sont vu opposer un refus. François Cardona a enquêté sur ce système qui exclut quatre malades sur dix d'une prise en charge et d'indemnités de la part des employeurs. Il a mis la main sur des documents confidentiels qui montrent les stratégies du patronat pour limiter le nombre de reconnaissances.

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Replay Travail de malade, malade du travail - Cash investigation 25 janvier 2024 Tomber malade à cause de son travail est une réalité qui concerne chaque année des dizaines de milliers de Français mais ils sont nombreux à être ignorés par les entreprises. L'équipe de "Cash Investigation" a fait le calcul : en 10 ans, plus d'un million de personnes ont demandé une reconnaissance de maladie professionnelle et près de 450.000 d'entre eux se sont vu opposer un refus. François Cardona a enquêté sur ce système qui exclut quatre malades sur dix d'une prise en charge et d'indemnités de la part des employeurs. Il a mis la main sur des documents confidentiels qui montrent les stratégies du patronat pour limiter le nombre de reconnaissances.

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Toute l'actualité de Cash Investigation : http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/ "Cash Investigation" a eu accès aux comptes rendus de la CS4, la commission qui décide des critères permettant la reconnaissance des maladies professionnelles. Des documents confidentiels qui mettent en lumière certaines méthodes des employeurs... Extrait de l'enquête "Travail de malade, malade du travail" de "Cash Investigation" le 25 janvier à 21h10 sur France 2. Peu de salariés connaissent la CS4, pourtant, cette commission est essentielle. Elle regroupe les partenaires sociaux afin de définir les critères permettant à un travailleur d’obtenir la reconnaissance d'une maladie comme professionnelle. Et l’enjeu est de taille : en dix ans, "Cash Investigation" a calculé que plus de 1,1 million de malades ont demandé une reconnaissance et, parmi eux, 440 000 se sont vu opposer un refus qui les a privés de prise en charge et d’indemnités de la part des employeurs. Pour comprendre comment la CS4 prend ses décisions, l’équipe du magazine a passé au crible les comptes rendus des réunions entre les représentants des employeurs, des salariés et du ministère du Travail de 2006 à 2022. "Cash" a ainsi découvert comment le patronat a réussi à durcir les critères pour les maladies professionnelles de l’épaule afin de limiter le nombre de reconnaissances. Le 30 septembre 2010, une décision prise en commission a en effet laissé beaucoup de malades sur le carreau. Ce jour-là, lors de débats houleux, syndicats et patronat s'affrontent sur la question des douleurs à l’épaule. Marie Pascual, médecin du travail qui a représenté la CFDT de 2006 à 2017, siégeait alors à la CS4 et a participé à cette réunion. "Ça s’est passé particulièrement mal, raconte-t-elle. C’est une réunion qui a été violente parce que le débat a été très dur." En effet, durant de cette session, le patronat entendait renforcer les critères du "tableau de l’épaule" n° 57 dont il jugeait la définition trop souple : jusqu'en 2010, pour obtenir la reconnaissance de maladie professionnelle, il fallait prouver des "mouvements répétés ou forcés de l'épaule". La reconnaissance des maladies professionnelles de l’épaule a baissé de presque 32% Pour durcir les critères, l'un des représentants des employeurs est allé jusqu'à inventer un risque, prétendant que la formulation retenue permettait "aux chauffeurs routiers d’accéder à la reconnaissance au motif qu'ils gardent le coude à la fenêtre". Malgré l'opposition de la CFDT et de la CGT, il a réussi à convaincre les autres membres de la commission, et notamment les représentants du ministère du Travail, de ce prétendu risque. Les conditions du tableau n° 57 ont donc été modifiées et la nouvelle définition vise désormais les "travaux comportant des mouvements ou le maintien de l'épaule sans soutien en abduction avec un angle supérieur ou égal à 60 degrés pendant au moins 3 heures 30 par jour en cumulé". Pour Marie Pascual, "une définition aussi précise" n'est pas pertinente car "il faudrait filmer les gens et décompter le temps pendant lequel ils sont sur une journée de travail à 60 degrés pour pouvoir le démontrer". Selon elle, "c’est impossible de le prouver, donc qu'est-ce que ça va permettre ? De rejeter beaucoup de situations". Et de fait, "Cash" a vérifié : dès la modification du tableau en 2011, la reconnaissance des maladies professionnelles de l’épaule a baissé de presque 32%. Une stratégie efficace... Toutes l'actualité de Cash Investigation https://www.facebook.com/cashinvestigationfrance2 Twitter: @cashinvestigation

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2 mois depuis

Toute l'actualité de Cash Investigation : http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/ Près d'1 million de salariés en France sont exposés à une poussière cancérogène Selon Santé publique France, 975 000 travailleurs respirent régulièrement de la poussière de silice. Une poussière invisible, toxique et surtout cancérogène. Extrait de l'enquête "Travail de malade, malade du travail" de "Cash Investigation" le 25 janvier à 21h10 sur France 2. On croyait la silicose disparue avec la fermeture des mines en France, pourtant, elle existe toujours et de nombreux professionnels en pâtissent. Comme Rodolphe Gruloy, que "Cash Investigation" a rencontré pour son enquête "Travail de malade, malade du travail", diffusée le 25 janvier. Pendant quarante ans, il a travaillé comme spécialiste en explosifs sur les chantiers d’autoroutes et les carrières. Il a longuement été exposé à l’inhalation de poussières de silice cristalline : "Suivant comment tourbillonnent les vents, on est quasiment en permanence dans un milieu poussiéreux", explique-t-il. Aujourd'hui âgé de 63 ans et retraité, Rodolphe Gruloy souffre d'une silicose. Sa capacité respiratoire et sa résistance à l'effort sont altérées, il se sent facilement fatigué... Et il pense que ses "symptômes vont évoluer, mais pas dans le bon sens". Il dit "payer le prix" de ne pas avoir porté de masque pour se protéger. Mais savait-il, quand il était en activité, qu'il respirait une poussière potentiellement dangereuse, classée cancérogène ? "On ne savait pas, personne ne nous en parlait. On savait qu'il fallait éviter de respirer de la poussière, mais on ne parlait jamais de silicose. On ne nous parlait pas des conséquences que cela allait éventuellement avoir." La silicose, une maladie incurable En effet, l'exposition prolongée à la poussière de silice cristalline peut entraîner une silicose. Et ce type de poussière est présent dans une multitude de secteurs : la construction et le bâtiment mais aussi la fabrication du verre, du cristal, des prothèses dentaires, les fonderies, la métallurgie... Dès que l'on scie, casse ou perce de la pierre ou du béton, il faut porter un masque, comme le recommande l’autorité nationale de sécurité sanitaire, l’Anses. Les bricoleurs qui effectuent de longs travaux chez eux sont aussi concernés. Inhalées, les particules de silice cristalline se logent dans les alvéoles pulmonaires et provoquent une réaction inflammatoire pouvant entraîner une fibrose pulmonaire irréversible : la silicose. Au CHU de Rennes, le professeur Christophe Paris, chef du service de pathologies professionnelles et environnementales, chercheur à l'Inserm et référence en la matière, analyse les scanners de nombreux poumons malades. La plupart de ses patients atteints de silicose viennent d’un secteur d’activité spécifique : "Ici, on a beaucoup de patients qui viennent du bâtiment, travaux publics, et puis tous les métiers qui peuvent être amenés à travailler sur du béton ou des agglomérés. Par exemple, les ouvriers de voirie qui refont les bordures de trottoir..." Est-il possible de se débarrasser de la poussière de silice incrustée dans les poumons ? "Non, prévient le professeur. Il n’y a pas traitement pour la silicose. Il n’y a pas de façon de revenir en arrière." Toutes l'actualité de Cash Investigation https://www.facebook.com/cashinvestigationfrance2 Twitter: @cashinvestigation

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Replay Energie, covid : les profiteurs de crise - Cash investigation 22 février 2024 Lorsque le prix de l'électricité bondit ou que le système de santé subit les assauts du covid, il y a de très nombreux perdants mais aussi quelques grands gagnants. Enquête sur ces profiteurs de crise. Depuis la libéralisation du marché, plusieurs dizaines de fournisseurs d'électricité sont apparus pour concurrencer EDF et certains d'entre eux n'ont pas hésité à spéculer et à empocher des millions d'euros. La journaliste Claire Tesson a passé au crible les méthodes des courtiers prêts à tout pour vendre des contrats d'électricité. Le covid a provoqué un ralentissement de l'économie. Mais il a aussi fait les affaires des laboratoires d'analyse médicale. Des fonds d'investissement français et étrangers sont devenus actionnaires d'un des plus gros labos français. Une opération qui va coûter cher aux salariés et aux patients.

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Replay débat Travail de malade, malade du travail - Cash investigation 25 janvier 2024 Tomber malade à cause de son travail est une réalité qui concerne chaque année des dizaines de milliers de Français mais ils sont nombreux à être ignorés par les entreprises. L'équipe de "Cash Investigation" a fait le calcul : en 10 ans, plus d'un million de personnes ont demandé une reconnaissance de maladie professionnelle et près de 450.000 d'entre eux se sont vu opposer un refus. François Cardona a enquêté sur ce système qui exclut quatre malades sur dix d'une prise en charge et d'indemnités de la part des employeurs. Il a mis la main sur des documents confidentiels qui montrent les stratégies du patronat pour limiter le nombre de reconnaissances.

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Replay Travail de malade, malade du travail - Cash investigation 25 janvier 2024 Tomber malade à cause de son travail est une réalité qui concerne chaque année des dizaines de milliers de Français mais ils sont nombreux à être ignorés par les entreprises. L'équipe de "Cash Investigation" a fait le calcul : en 10 ans, plus d'un million de personnes ont demandé une reconnaissance de maladie professionnelle et près de 450.000 d'entre eux se sont vu opposer un refus. François Cardona a enquêté sur ce système qui exclut quatre malades sur dix d'une prise en charge et d'indemnités de la part des employeurs. Il a mis la main sur des documents confidentiels qui montrent les stratégies du patronat pour limiter le nombre de reconnaissances.

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Toute l'actualité de Cash Investigation : http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/ "Cash Investigation" a eu accès aux comptes rendus de la CS4, la commission qui décide des critères permettant la reconnaissance des maladies professionnelles. Des documents confidentiels qui mettent en lumière certaines méthodes des employeurs... Extrait de l'enquête "Travail de malade, malade du travail" de "Cash Investigation" le 25 janvier à 21h10 sur France 2. Peu de salariés connaissent la CS4, pourtant, cette commission est essentielle. Elle regroupe les partenaires sociaux afin de définir les critères permettant à un travailleur d’obtenir la reconnaissance d'une maladie comme professionnelle. Et l’enjeu est de taille : en dix ans, "Cash Investigation" a calculé que plus de 1,1 million de malades ont demandé une reconnaissance et, parmi eux, 440 000 se sont vu opposer un refus qui les a privés de prise en charge et d’indemnités de la part des employeurs. Pour comprendre comment la CS4 prend ses décisions, l’équipe du magazine a passé au crible les comptes rendus des réunions entre les représentants des employeurs, des salariés et du ministère du Travail de 2006 à 2022. "Cash" a ainsi découvert comment le patronat a réussi à durcir les critères pour les maladies professionnelles de l’épaule afin de limiter le nombre de reconnaissances. Le 30 septembre 2010, une décision prise en commission a en effet laissé beaucoup de malades sur le carreau. Ce jour-là, lors de débats houleux, syndicats et patronat s'affrontent sur la question des douleurs à l’épaule. Marie Pascual, médecin du travail qui a représenté la CFDT de 2006 à 2017, siégeait alors à la CS4 et a participé à cette réunion. "Ça s’est passé particulièrement mal, raconte-t-elle. C’est une réunion qui a été violente parce que le débat a été très dur." En effet, durant de cette session, le patronat entendait renforcer les critères du "tableau de l’épaule" n° 57 dont il jugeait la définition trop souple : jusqu'en 2010, pour obtenir la reconnaissance de maladie professionnelle, il fallait prouver des "mouvements répétés ou forcés de l'épaule". La reconnaissance des maladies professionnelles de l’épaule a baissé de presque 32% Pour durcir les critères, l'un des représentants des employeurs est allé jusqu'à inventer un risque, prétendant que la formulation retenue permettait "aux chauffeurs routiers d’accéder à la reconnaissance au motif qu'ils gardent le coude à la fenêtre". Malgré l'opposition de la CFDT et de la CGT, il a réussi à convaincre les autres membres de la commission, et notamment les représentants du ministère du Travail, de ce prétendu risque. Les conditions du tableau n° 57 ont donc été modifiées et la nouvelle définition vise désormais les "travaux comportant des mouvements ou le maintien de l'épaule sans soutien en abduction avec un angle supérieur ou égal à 60 degrés pendant au moins 3 heures 30 par jour en cumulé". Pour Marie Pascual, "une définition aussi précise" n'est pas pertinente car "il faudrait filmer les gens et décompter le temps pendant lequel ils sont sur une journée de travail à 60 degrés pour pouvoir le démontrer". Selon elle, "c’est impossible de le prouver, donc qu'est-ce que ça va permettre ? De rejeter beaucoup de situations". Et de fait, "Cash" a vérifié : dès la modification du tableau en 2011, la reconnaissance des maladies professionnelles de l’épaule a baissé de presque 32%. Une stratégie efficace... Toutes l'actualité de Cash Investigation https://www.facebook.com/cashinvestigationfrance2 Twitter: @cashinvestigation

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Toute l'actualité de Cash Investigation : http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/ Près d'1 million de salariés en France sont exposés à une poussière cancérogène Selon Santé publique France, 975 000 travailleurs respirent régulièrement de la poussière de silice. Une poussière invisible, toxique et surtout cancérogène. Extrait de l'enquête "Travail de malade, malade du travail" de "Cash Investigation" le 25 janvier à 21h10 sur France 2. On croyait la silicose disparue avec la fermeture des mines en France, pourtant, elle existe toujours et de nombreux professionnels en pâtissent. Comme Rodolphe Gruloy, que "Cash Investigation" a rencontré pour son enquête "Travail de malade, malade du travail", diffusée le 25 janvier. Pendant quarante ans, il a travaillé comme spécialiste en explosifs sur les chantiers d’autoroutes et les carrières. Il a longuement été exposé à l’inhalation de poussières de silice cristalline : "Suivant comment tourbillonnent les vents, on est quasiment en permanence dans un milieu poussiéreux", explique-t-il. Aujourd'hui âgé de 63 ans et retraité, Rodolphe Gruloy souffre d'une silicose. Sa capacité respiratoire et sa résistance à l'effort sont altérées, il se sent facilement fatigué... Et il pense que ses "symptômes vont évoluer, mais pas dans le bon sens". Il dit "payer le prix" de ne pas avoir porté de masque pour se protéger. Mais savait-il, quand il était en activité, qu'il respirait une poussière potentiellement dangereuse, classée cancérogène ? "On ne savait pas, personne ne nous en parlait. On savait qu'il fallait éviter de respirer de la poussière, mais on ne parlait jamais de silicose. On ne nous parlait pas des conséquences que cela allait éventuellement avoir." La silicose, une maladie incurable En effet, l'exposition prolongée à la poussière de silice cristalline peut entraîner une silicose. Et ce type de poussière est présent dans une multitude de secteurs : la construction et le bâtiment mais aussi la fabrication du verre, du cristal, des prothèses dentaires, les fonderies, la métallurgie... Dès que l'on scie, casse ou perce de la pierre ou du béton, il faut porter un masque, comme le recommande l’autorité nationale de sécurité sanitaire, l’Anses. Les bricoleurs qui effectuent de longs travaux chez eux sont aussi concernés. Inhalées, les particules de silice cristalline se logent dans les alvéoles pulmonaires et provoquent une réaction inflammatoire pouvant entraîner une fibrose pulmonaire irréversible : la silicose. Au CHU de Rennes, le professeur Christophe Paris, chef du service de pathologies professionnelles et environnementales, chercheur à l'Inserm et référence en la matière, analyse les scanners de nombreux poumons malades. La plupart de ses patients atteints de silicose viennent d’un secteur d’activité spécifique : "Ici, on a beaucoup de patients qui viennent du bâtiment, travaux publics, et puis tous les métiers qui peuvent être amenés à travailler sur du béton ou des agglomérés. Par exemple, les ouvriers de voirie qui refont les bordures de trottoir..." Est-il possible de se débarrasser de la poussière de silice incrustée dans les poumons ? "Non, prévient le professeur. Il n’y a pas traitement pour la silicose. Il n’y a pas de façon de revenir en arrière." Toutes l'actualité de Cash Investigation https://www.facebook.com/cashinvestigationfrance2 Twitter: @cashinvestigation

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4 mois depuis

Le monde merveilleux des ultra-riches - Cash investigation 16 novembre 2023 La France est le troisième pays qui compte le plus de millionnaires au monde. La femme la plus riche du monde, Françoise Bettencourt Meyers, l'héritière de l'Oréal, est française, tout comme le deuxième homme le plus riche du monde, Bernard Arnault, le patron de LVMH. Dans ce numéro, Elise Lucet et l'équipe de "Cash Investigation" enquêtent sur les ultra-riches, ce monde à part, avec ses règles sur-mesure. Héritages, niches et avantages fiscaux, rémunération exorbitantes des patrons du CAC40 : leurs réalités, parfois méconnues et pour le moins étonnantes, sont scrupuleusement passées à la loupe par les investigateurs du magazine. Cash Investigation est une émission de France 2 présentée par Elise Lucet. Le magazine d’enquête de France 2 propose à chaque numéro de nombreuses révélations sur des dossiers brûlants… Ses enquêtes s'intéressent au monde des affaires et ses côtés les moins connus en mettant en lumière des pratiques marketing potentiellement abusives, aux dérives de grandes entreprises, aux stratégies de détournement de l'argent public, des comportement d'évasion fiscale, des actions d'influences menées par des lobbies voire la manipulation de l'information par des conseillers en communication.

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4 mois depuis

Toute l'actualité de Cash Investigation : http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/ 60% des milliardaires français ont hérité d’une entreprise - Cash Investigation Le monde merveilleux des ultra-riches 16 novembre 2023 En France, pour être riche, mieux vaut être bien né. "Cash Investigation" a calculé la part de milliardaires ayant hérité d’une entreprise familiale : plus on est fortuné, plus le poids de l’héritage est important. Certains économistes parlent même de notre pays comme d’une "société d’héritiers". La France totalisait 122 milliardaires selon le magazine Challenge en 2022. Mais parmi eux, combien compte-t-on d'héritiers ? Pour son enquête "Le monde merveilleux des ultra-riches", à voir le 16 novembre 2023 sur France 2, le magazine "Cash Investigation" en a dressé la liste : 60% des milliardaires français ont hérité d'une entreprise familiale, et plus ils sont riches, plus le poids de la transmission est massif. En effet, 75% des 40 premiers milliardaires français ont hérité de leur patrimoine, et les neuf plus grosses fortunes sont toutes familiales. Elise Lucet a présenté cette liste à un économiste spécialiste de l’héritage, Nicolas Frémeaux, maître de conférences à l'université Paris II Panthéon-Assas et auteur de l'ouvrage Les Nouveaux Héritiers (éd. Seuil, La République des idées, 2018). Est-il surpris par le fait que la richesse des Français soit désormais surtout issue de l’héritage ? "Pas vraiment. Si on veut être au sommet de la hiérarchie des fortunes, il vaut mieux compter sur son héritage, sur le fait d'être né au bon endroit, au bon moment, dans la bonne famille plutôt que sur son effort. Donc le seul effort, le seul mérite risquent d'être un peu insuffisants ici pour faire partie des milliardaires français", explique-t-il. La richesse des Français désormais issue aux deux tiers de l'héritage L'enseignant chercheur pense que la France est revenue à une société où l'héritage joue un rôle considérable : "Si on prend la richesse globale de tous les Français, ça représente 12 000 milliards d'euros. Deux tiers viennent de l'héritage, et un tiers vient du travail et de l'épargne". Or, il s'agit d'une donnée nouvelle : selon Nicolas Frémeaux, "on est sur un poids de l'héritage qui monte de manière très rapide". Depuis la fin des Trente Glorieuses (1945-1975), la part de l’héritage dans la richesse n'a cessé d’augmenter : "Si on fait le même calcul, le même travail dans les années 1970, on se rend compte que c'est un tiers qui vient de l'héritage et, au contraire, deux tiers de l'épargne et du travail. On est vraiment sur une tendance très marquée du retour de l'héritage dans le poids des fortunes des Français." L’héritage est donc un facteur déterminant dans la constitution du patrimoine en France. "Un danger pour le mérite et pour les valeurs démocratiques" ? Pour Nicolas Frémeaux, ce retour de l’héritage, extrêmement concentré chez les plus riches, nourrit une dynamique de renforcement des inégalités patrimoniales fondées sur la naissance, le travail et le mérite jouant un rôle de moins en moins important. De quoi mettre en péril l'idéal démocratique français ? "Cela pose problème parce que cela joue directement sur le niveau d'inégalités en augmentant simplement les écarts de fortune entre les individus, et notamment entre les milliardaires et le reste de la population. Et surtout, avoir des inégalités qui sont en grande partie déterminées non plus par votre effort, mais par le fait d'être né au bon endroit au bon moment, c'est un danger pour le mérite et pour les valeurs démocratiques", conclut Nicolas Frémeaux. Présenté par Elise Lucet France 2 #cashinvestigation Toutes l'actualité de Cash Investigation https://www.facebook.com/cashinvestigationfrance2 Twitter: @cashinvestigation

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Le monde merveilleux des ultra-riches - Cash investigation 16 novembre 2023 La France est le troisième pays qui compte le plus de millionnaires au monde. La femme la plus riche du monde, Françoise Bettencourt Meyers, l'héritière de l'Oréal, est française, tout comme le deuxième homme le plus riche du monde, Bernard Arnault, le patron de LVMH. Dans ce numéro, Elise Lucet et l'équipe de "Cash Investigation" enquêtent sur les ultra-riches, ce monde à part, avec ses règles sur-mesure. Héritages, niches et avantages fiscaux, rémunération exorbitantes des patrons du CAC40 : leurs réalités, parfois méconnues et pour le moins étonnantes, sont scrupuleusement passées à la loupe par les investigateurs du magazine. Cash Investigation est une émission de France 2 présentée par Elise Lucet. Le magazine d’enquête de France 2 propose à chaque numéro de nombreuses révélations sur des dossiers brûlants… Ses enquêtes s'intéressent au monde des affaires et ses côtés les moins connus en mettant en lumière des pratiques marketing potentiellement abusives, aux dérives de grandes entreprises, aux stratégies de détournement de l'argent public, des comportement d'évasion fiscale, des actions d'influences menées par des lobbies voire la manipulation de l'information par des conseillers en communication.

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Toute l'actualité de Cash Investigation : http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/ La rémunération du PDG de Carrefour contestée par les actionnaires - Cash investigation Le monde merveilleux des ultra-riches 16 novembre 2023 Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, a touché 9,2 millions d’euros au titre de l’année 2022. Une rémunération qui passe mal auprès des actionnaires : près de 40% d’entre eux ont voté contre en assemblée générale, le pire score du CAC 40. La rémunération d'Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, a fait débat jusque chez les actionnaires du groupe : seulement 60% d'entre eux ont l'approuvée. Certes, 60% de votes positifs, cela peut paraître confortable, mais en langage d’actionnaires, c’est le signe d’une forte contestation ‒ et le pire score de toutes les sociétés du CAC 40. Une rémunération en décalage avec les salaires du personnel de Carrefour Pourquoi cette rémunération est-elle été si mal acceptée ? Serait-elle excessive au regard du bilan social du dirigeant, arrivé aux manettes de Carrefour en 2017 ? L'équipe de "Cash Investigation" a interrogé Charles Pinel, le patron de Proxinvest, une société de conseil qui publie chaque année un rapport sur la rémunération des dirigeants des sociétés françaises cotées en Bourse et conseille les actionnaires sur leur vote lors des assemblées générales. Chaque année, Proxinvest retoque la rémunération du PDG de Carrefour, dont elle critique "le manque de transparence". Alexandre Bompard serait-il trop payé ? "On est sur des secteurs d'activité où il y a beaucoup de rémunérations relativement modestes, proches du Smic. Et je pense que c'est vraiment très important pour un dirigeant qui travaille dans la grande distribution, d'avoir ça en tête", estime Charles Pinel. "Plus de 83,5% de la rémunération sont liés à des éléments de performance" Pour son enquête "Le monde merveilleux des ultra-riches", à voir le 16 novembre 2023 sur France 2, le magazine "Cash Investigation" a cherché à interroger Alexandre Bompard, mais il n'a pas répondu à la demande d’interview, alors Elise Lucet et son équipe ont profité de l’assemblée générale du groupe, le 26 mai 2023, pour lui poser quelques questions. Comment explique-t-il que sa rémunération ait augmenté de 26% depuis 2018 ? "Je n’ai pas de difficultés de débattre de ce sujet. Il est tout à fait logique que je rende des comptes et que l’on débatte de la rémunération. Je voudrais vous dire comment elle est construite cette rémunération : plus de 83,5% sont liés à des éléments de performance, qui sont des éléments financiers et des éléments extra-financiers", répond-il. Considère-t-il alors que sa rémunération est juste ? Alexandre Bompard clôt la discussion par ces mots : "Madame, je vous ai répondu"... Présenté par Elise Lucet France 2 #cashinvestigation Toutes l'actualité de Cash Investigation https://www.facebook.com/cashinvestigationfrance2 Twitter: @cashinvestigation

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Toute l'actualité de Cash Investigation : http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/ "Nous avons poussé des gens à s’intéresser à des histoires d’inceste", s’inquiète un ancien scénariste de MindGeek Porno, un business impitoyable - Cash investigation 28 septembre 2023 "Cash Investigation" s’est procuré des documents confidentiels qui montrent comment MindGeek, le deuxième plus grand groupe porno au monde, demande à ses studios de production de mettre en scène des vidéos de relations intra-familiales. Avec plus de 3 milliards de visiteurs par mois, le groupe MindGeek a plus d’une corde à son arc. Le mastodonte canadien possède Pornhub, l’une des plateformes porno gratuites les plus fréquentées, mais également des sites payants. "Cash Investigation" a mis la main sur des documents confidentiels qui mettent en lumière la façon dont le groupe contrôle les productions diffusées sur ses plateformes payantes. Les studios extérieurs sont tenus de respecter à la lettre les scénarios envoyés par MindGeek, tout est verrouillé. Dans certains cas, le géant du porno prévoit ouvertement de mettre en scène des situations problématiques. Comme les relations intra-familiales. "Un comportement de contrainte sexuelle explicite" dans des scénarios dictés par MindGeek Pour son site qui s’intitule "Des mères lèchent des ados", le studio de production doit par exemple filmer une scène où des actrices interprètent une belle-mère et sa belle-fille. La femme plus âgée sera "dominante", et l’adolescente "soumise". Pour un autre site baptisé "Des mères baisent des ados", devront apparaître une belle-mère, son beau-fils et la petite amie de ce dernier. Fiona Vera-Gray est sociologue à l’université de Durham, en Angleterre, et elle travaille notamment sur les violences sexuelles sur les sites porno. L’équipe de "Cash Investigation" lui a présenté les consignes données par MindGeek aux studios de production. Dans ces documents, il est écrit : "La belle-mère incite ou initie les ados au sexe car elle est excitée et cherche un plan à trois. La belle-mère, ou une femme plus âgée, devrait être dominante avec les ados qu’elle entraîne dans une relation sexuelle." Selon la chercheuse, "c’est la description d’un comportement de contrainte sexuelle, explicite et intégré dans des scénarios directement créés par MindGeek". Selon un ancien scénariste de vidéos pornographiques, à l’origine, ce "concept de la belle-mère" aurait été inventé par MindGeek. Il raconte : "Ça devait être en 2011 ou en 2012…. Ce sont les gars avec qui je bossais qui ont découvert ce truc de la belle-mère avec son beau-fils. Ils ont fait une scène avec la belle-mère de quelqu’un, et la scène a tellement cartonné que subitement, il ne fallait plus faire que ça : des membres d’une famille... [...] C’est comme si vous aviez des chercheurs d’or, que l’un d’entre eux trouvait un filon. Derrière, c’est la ruée sur l’or ! Mais une fois que ce nouveau concept a été créé, il est là pour toujours. Ce concept de la belle-mère existe partout maintenant. Et je suis sûr que nous avons poussé des gens à s’intéresser à des histoires d’inceste, ou à leur belle-mère, parce qu’ils ont regardé nos scènes." Le groupe MindGeek a été racheté en mars 2023 par un fonds d'investissement canadien et a été récemment rebaptisé Aylo. Présenté par Elise Lucet France 2 #cashinvestigation Toutes l'actualité de Cash Investigation https://www.facebook.com/cashinvestigationfrance2 Twitter: @cashinvestigation

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